Vincent Morin, professeur en finance au Département des sciences économiques et administratives
C’est avec plaisir que j’ai accepté cette année de prendre la relève de ma collègue Sabrina Tremblay, professeure au Département des sciences humaines et sociales, afin de siéger sur le Comité Centraide de l’UQAC. J’ai la chance d’être à l’UQAC depuis plus de 20 ans et d’avoir occupé différents postes de gestion académique. J’ai toujours trouvé important de m’impliquer dans mon institution et ce fût donc sans hésiter que j’ai accepté l’invitation de Centraide car c’est une cause qui me tient grandement à cœur.
En cette année 2022, la COVID est encore présente, mais nous apprenons à vivre avec elle : nous revenons graduellement à un mode de vie de plus en plus près de ce que nous avions avant la pandémie. Certaines habitudes auront changé, mais on aime bien croire que le pire est derrière nous et que l’on peut redevenir insouciants comme avant. La pandémie a été une période difficile, et collectivement nous avons traversé de grandes épreuves. Il est toutefois important de constater que si tous ont souffert de la pandémie, du manque de contact social et de l’isolement, certaines personnes ont perdu beaucoup plus que d’autres. Cette pandémie n’aura fait qu’agrandir le fossé entre les gens les plus démunis et les gens plus riches. Je sais bien qu’on mérite tous de se gâter cette année pour la période des fêtes, mais ne serait-il pas opportun aussi de penser à ces personnes vulnérables qui ont besoin d’aide? Redonner un peu, simplement pour réduire ce fossé qui sépare les gens privilégiés de ceux qui souffrent encore aujourd’hui.
Évidemment, vous pourrez me dire que la vie coûte cher : avec l’inflation des prix des aliments, du prix de l’essence, de la plupart des biens et services et la hausse des taux d’intérêts, il est vrai que notre budget est davantage sollicité et que ça peut créer une source de stress pour bien des familles. Il peut devenir difficile d’être généreux quand on fait face à des augmentations de dépenses. Alors imaginez pour des gens qui étaient déjà dans une situation précaire et qui voient leurs dépenses augmenter au point de ne plus joindre les deux bouts! Pensez aux nombreuses demandes dans les banques alimentaires : non seulement ces banques doivent faire face à des prix d’aliments plus élevés, mais aussi à une explosion des demandes d’aide.
Bref, les besoins financiers n’ont jamais été aussi sérieux et c’est important que la communauté universitaire fasse encore preuve d’une grande générosité. Je pense même qu’il est temps d’être encore plus généreux qu’avant! Évidemment, chaque contribution est importante et il n’y a pas de petits dons, mais je lance quand même un défi :
- Pour celles et ceux qui donnent déjà depuis plusieurs années à Centraide, pourquoi ne pas accroître votre don pour tenir compte de l’inflation? À titre d’exemple, l’inflation annuelle des 12 derniers mois est de 6,9 %… mais si vous aimez les chiffres ronds, c’est beaucoup plus simple d’indexer de 10 % (hihihi)!
- Pour celles et ceux qui n’ont pas l’habitude de donner, je vous encourage à visualiser votre contribution en termes de café. Par exemple, si chaque membre du personnel donne l’équivalent d’un café par semaine (4 $ par paie), alors collectivement nous serons en mesure de faire une contribution énorme pour les gens les plus démunis. Et en plus, vous bénéficierez d’une réduction d’impôt à la source, ce qui fait que le coût réel sera encore plus faible!
Je vous encourage donc à donner généreusement et je vous remercie d’avance pour la différence que vous ferez.