Qui es-tu Felix Alexandre Proulx?

Bonjour Felix. Peux-tu nous parler un peu de ton parcours universitaire ? Sur quoi travailles-tu en ce moment ?

Après avoir obtenu un doctorat (Ph.D. et Psy.D.) en psychologie du travail et des organisations à l’Université de Montréal, j’ai poursuivi ma formation avec un certificat en comportement organisationnel à l’Université Harvard, suivi d’un stage postdoctoral en gestion à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ce parcours a enrichi mes compétences, notamment en optimisation des processus organisationnels et en promotion du bien-être des employés. Mes recherches portent principalement sur la motivation, la performance et la santé psychologique en milieu professionnel. Je possède une expertise approfondie en modélisation d’équations structurelles et en statistiques avancées, ce qui me permet de mener des études quantitatives complexes. J’apprécie particulièrement l’enseignement et la supervision d’étudiants, en plus de contribuer à la publication d’articles scientifiques et à leur présentation lors de conférences internationales.

Quel a été le plus grand défi de ta carrière jusqu’à maintenant ?

Le plus grand défi de ma carrière à ce jour a probablement été de jongler avec mes diverses responsabilités académiques tout en continuant à me perfectionner dans le domaine de la consultation en organisation. Il n’est pas toujours évident de maintenir un équilibre entre les exigences de la recherche, l’enseignement, et la pratique professionnelle, surtout lorsque chaque domaine exige une expertise et une attention constantes.

Avec le recul, est-ce qu’il y a des choses que tu ferais différemment ?

Avec le recul, je pense que j’aurais pu être plus patient et moins pressé d’atteindre certains objectifs. Parfois, je me suis mis une pression inutile en cherchant à tout accomplir rapidement. Cela dit, chaque expérience m’a enseigné des leçons précieuses, notamment sur l’importance de la gestion du stress et du bien-être personnel dans un parcours professionnel exigeant.

De quoi es-tu le plus fier dans ton travail ?

Je suis particulièrement fier d’avoir contribué à transformer des environnements de travail en les rendant plus sains et plus productifs. Grâce à mes recherches sur la motivation et le bien-être au travail, mes interventions en entreprise, et mes enseignements, j’ai eu l’opportunité d’améliorer la qualité de vie professionnelle de nombreuses personnes, qu’il s’agisse d’employés ou de gestionnaires. Voir mes efforts se concrétiser en résultats positifs, tant pour les individus que pour les organisations, est une immense source de satisfaction.

Y a-t-il eu des tournants inattendus dans ta carrière ?

L’un des tournants les plus inattendus de ma carrière a été mon passage dans le conseil en développement organisationnel chez Deloitte, Mindspace, et Optimum Talent. À l’origine, je m’imaginais évoluer uniquement dans le domaine académique ou de la recherche. Cependant, au fil des projets, j’ai réalisé que ma passion pour l’impact humain ne pouvait pas être confinée à un seul domaine de pratique. C’est en explorant le monde du conseil que j’ai découvert à quel point la théorie et la pratique pouvaient s’entrecroiser de manière dynamique et enrichissante. Ce cheminement m’a ouvert les yeux sur l’importance de la polyvalence. Mon envie d’avoir un impact durable sur les individus et les organisations a fait naître en moi le désir d’enseigner, car l’enseignement me permet non seulement de transmettre mes connaissances et ma passion, mais aussi de rester ancré dans la pratique professionnelle. Ce lien entre la théorie académique et les réalités concrètes du monde de l’entreprise est crucial pour garder une approche progressive et pertinente. En somme, ces expériences ont non seulement permis d’approfondir ma compréhension des dynamiques organisationnelles et de la gestion des talents, mais elles ont aussi renforcé ma conviction que l’enseignement et la pratique ne s’excluent pas, bien au contraire : ils se nourrissent l’un l’autre pour enrichir ma perspective globale sur la psychologie organisationnelle.

Quels événements marquants as-tu rencontrés dans ta carrière ?

Sans aucun doute, la pandémie de COVID-19 a été un événement marquant et inattendu. Elle a non seulement modifié ma façon d’enseigner et de mener des recherches, mais elle a également ouvert de nouvelles avenues dans mes études sur la motivation et la santé psychologique, en particulier dans le cadre du télétravail et de la gestion du bien-être en période de crise.

Bricolage
Felix Alexandre Proulx devant un établi, en route pour de nouvelles rénos!

Y a-t-il quelque chose que tu referais différemment ?

Je pense que j’aurais mieux intégré l’importance de la collaboration interdisciplinaire dès le début de ma carrière. Les meilleures solutions aux problèmes complexes se trouvent souvent à l’intersection de plusieurs disciplines, et je crois que si j’avais davantage exploré cette voie dès mes premières recherches, j’aurais enrichi encore plus mes perspectives académiques et pratiques.

Quel est ton plus grand défi pour les années à venir ?

Mon plus grand défi sera sans doute de continuer à innover dans mes recherches tout en répondant aux besoins croissants de mes étudiants et de la communauté universitaire. Le domaine de la psychologie organisationnelle est en constante évolution, et il sera essentiel de rester à l’avant-garde des nouvelles méthodes et découvertes pour aider à transformer les environnements de travail de manière positive et durable.

Mais dans la vraie vie qu’est-ce que tu fais à part travailler ?

En dehors du travail je suis toujours en mouvement ! J’adore pratiquer des sports ou tout simplement aller à la salle de sport pour me vider la tête. Je suis aussi passionné par l’architecture et les projets immobiliers. Il m’arrive de passer des heures à imaginer des rénovations ou à explorer de nouvelles tendances en construction. Un autre aspect important de ma vie est l’entrepreneuriat : je suis donc toujours en train de développer de nouvelles idées pour ma clinique de psychothérapie. Finalement, j’adore me lancer dans des projets personnels variés (p.ex., apprendre une nouvelle langue comme l’espagnol, fabriquer un objet quelconque ou bien me lancer dans un nouveau projet artistique).

Y a-t-il des choses que tes collègues ne savent pas de toi mais qui sont pourtant très importantes pour toi ?

Je pense que peu de mes collègues savent à quel point la créativité fait partie de mon quotidien. Même si mon travail est souvent très structuré et scientifique j’aime beaucoup les activités qui me permettent de créer de mes propres mains que ce soit par le bricolage ou encore la conception de projets personnels. Je trouve qu’il est important de garder cet équilibre entre réflexion intellectuelle et création manuelle, car cela m’apporte une sorte de satisfaction immédiate différente de celle que je trouve dans mon travail académique.

Felix Antoine Proulx endormi dans un aéroport
Je peux m’endormir n’importe où. Pour moi le sommeil c’est sacré!

As-tu toi aussi un petit côté givré que seuls tes proches connaissent?

Absolument et mes proches en rient souvent ! Je tolère très mal le manque de sommeil mais paradoxalement j’adore voyager. Cela donne lieu à des situations plutôt cocasses, surtout lors de longs transits. Je n’ai aucune gêne à m’endormir en public si nécessaire, peu importe l’endroit. En fait, on pourrait dire que je n’ai pas de problème a me mettre à l’aise en public, au point où je peux m’installer comme si j’étais chez moi… (voir photo pour preuve embarrassante !).

Merci beaucoup Felix pour cet échange. Quelque chose à ajouter?

Cette présentation donne un aperçu personnel et professionnel de ma carrière. Si vous voulez me connaître davantage, vous me trouverez probablement en train de relever un nouveau défi créatif ou de profiter d’une belle journée à pratiquer du sport.

La Correspondance

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