| Vincent Huard Pelletier, professeur au Département des sciences de l’éducation
Correspondance : Bonjour Vincent! Merci d’accepter de te présenter et de contribuer ainsi au journal des profs de l’UQAC. Je te propose un petit jeu avec quelques questions aléatoires que je vais te poser et auxquelles tu pourras répondre rapidement. Ça te convient?
Vincent Huard Pelletier : Tout-à-fait! Et merci pour cette invitation!
Parfait, alors, pour commencer, peux-tu nous parler en quelques mots de ton parcours, de ta formation, de tes expériences avant ton embauche ici à l’UQAC?
Je suis un jeune professeur passionné qui s’intéresse principalement au développement de l’individu par le sport, particulièrement le hockey, et je crois que mon parcours reflète cet intérêt. Sportif depuis l’âge de 8 ans, j’ai commencé mes études postsecondaires au CÉGEP Limoilou en techniques de diététique, avant de me diriger vers Trois-Rivières pour compléter un baccalauréat en kinésiologie. J’ai ensuite été confronté à un dilemme : commencer à travailler avec des athlètes en tant que kinésiologue/diététiste ou poursuivre mes études et emprunter la voie académique. J’ai finalement opté pour cette dernière, et je ne le regrette pas ! J’ai complété une maîtrise en sciences de l’activité physique, ainsi qu’un doctorat en sciences biomédicales à l’UQTR, pour finalement arriver ici en décembre dernier, quelques jours après avoir déposé ma thèse.
Qu’est-ce que tu trouves de plus jouissif dans ton travail ?
Je débute encore dans ce poste, mais l’idée de contribuer à l’avancement de la recherche dans le domaine sportif, d’aider directement des membres de la communauté et d’interagir régulièrement avec la prochaine génération d’enseignants en éducation physique me comble profondément. C’était mon rêve depuis 10 ans, et je peux enfin le réaliser ! Mais plus encore, ce qui me rend le plus heureux, c’est de faire la connaissance de nouveaux collègues et étudiants.
À l’inverse, as-tu déjà vécu l’enfer ?
Non, mais je m’en suis approché ! Cependant, je préfère considérer les épreuves de la vie comme des occasions de croissance personnelle. Elles nous permettent d’apprécier pleinement les bons moments qui suivent inévitablement. Je crois que l’on apprend réellement à se connaître lorsqu’on est confronté à des défis sérieux.
C’est sage… Quels commentaires ou refus (de demandes de publication, de subvention, etc.) ont été pour toi les plus énervants/humiliants ?
Quand j’étais au secondaire, un plan d’intervention a été mis en place pour moi, car on me considérait comme un « futur décrocheur ». Au cégep, une enseignante m’a confié que je « n’irai pas très loin dans la vie en étant si arrogant ». Au baccalauréat, une chargée de cours m’a dit que je « ferais mieux d’abandonner, car je ne serai jamais un bon kinésiologue ». Durant ma maîtrise, j’ai entendu que des « cancres » comme moi n’avaient pas leur place en recherche. Ces commentaires n’ont jamais été une source d’humiliation pour moi, mais plutôt une motivation à me surpasser.
Oh! Une question que j’adore : qu’est-ce qui te met (le plus !) en tabarnak ?
Me cogner un orteil, le trafic et les taxes !
J’adore la réponse aussi! Quel sont tes livres ou tes films préférés ?
Plusieurs livres m’ont marqué. Parmi mes incontournables, je citerais : la tétralogie Hannibal Lecter (Thomas Harris), Le Parrain (Mario Puzo), 1984 et La ferme des animaux (George Orwell), The Rape of Nanking (Iris Chang), Japan’s Infamous Unit 731 (Hal Gold), ainsi que 12 Rules for Life et Beyond Order. Ce ne sont pas toujours des lectures faciles, mais ce sont des ouvrages intemporels.
Côté cinéma, la trilogie Le Seigneur des anneaux est un chef-d’œuvre !
Question plus locale : si tu pouvais changer une chose à l’UQAC (une seule !), qu’est-ce que ce serait ?
Je crois qu’il faudrait un bar sur le campus !
À l’inverse, si on ne devait garder qu’une chose à l’UQAC (n’importe laquelle), ce serait quoi ?
L’authenticité, la gentillesse et la personnalité de ses employés ! J’adore qu’il soit si facile de créer des liens avec la grande famille de l’UQAC. C’est un milieu incroyablement agréable pour travailler.
C’est vrai… Sinon, quels ont été ou demeurent tes plus grands défis ?
Ne pas me surcharger, apprendre à dire non et profiter du moment présent.
Et comment aimerais-tu être perçu ?
Comme un passionné qui se donne à fond, qui prend le temps d’écouter ses collègues, qui s’implique dans la communauté, qui a sa santé à cœur et qui priorise sa famille. Pour mes étudiants, j’aimerais être perçu comme un mentor exigeant mais généreux, qui a leur réussite à cœur. Mon plus grand souhait serait d’être vu comme un individu authentique et honnête.
Il ne me reste qu’une question : quel est ton plus grand rêve ?
Je suis plutôt old school : j’aimerais simplement fonder une grande famille heureuse ici dans la région, avec un jardin, une collection de whiskey et une cuisine extérieure pour faire des BBQ !
Super, merci Vincent, voilà qui fait le tour des questions aléatoires pour cet exercice! Bienvenue à l’UQAC!
Merci!