Une recherche engagée au service des communautés : la transversalité comme paradigme épistémologique

Marie Fall, Professeure au Département des sciences humaines et sociales

La recherche engagée dans les projets de développement international

La réalisation de mandats de recherche dans le cadre de projets de développement international (PDI) pose le défi constant d’un équilibre quant aux rôles, responsabilités, normes et prescriptions à considérer dans l’élaboration des projets , leur mise en œuvre et les retombées attendues aussi bien aux plans académique et scientifique (formation des étudiants, production de nouveaux savoirs) que communautaire (services aux communautés, amélioration des conditions de vie, contribution au mieux-être). Les perspectives théoriques, les concepts et les méthodes utilisés doivent être adaptés aux réalités, aux temporalités et aux échelles des territoires et des communautés bénéficiaires des PDI.

Comme chercheure, nos valeurs, notre posture épistémique et nos aspirations se reflètent dans les PDI (Lavigne Delville et Fresia, 2018)[1], en concordance avec la mission des institutions et des organisations avec qui/pour qui nous travaillons. Une recherche engagée au service des communautés exige, à quelques occasions, de porter plusieurs casquettes : chercheure, conseillère, administratrice, gestionnaire, leader communautaire, militante, etc. Les savoirs reçus et/ou développés au cours d’une recherche engagée font appel à des attentions toutes particulières. Dans bien des cas, le pluralisme institutionnel, l’intersectionnel, l’interculturel, l’interconnaissance, l’interdisciplinarité et l’interaction deviennent des enjeux transversaux qui finissent par imposer un paradigme nouveau : la transversalité.

La recherche engagée représente, dans bien des cas, la réponse la plus fréquente des universitaires à la volonté d’avoir un impact concret sur les communautés, sur la société, sur le monde. Elle a des lieux communs avec la recherche partenariale, la recherche collaborative et la recherche-accompagnement. Par exemple, la recherche partenariale, qui est un ensemble de pratiques de recherche variées, mais fondées sur le grand principe de « coconstruction de sens » d’après Bussières et Fontan (2011)[2], prend une place de plus en plus importante dans le paysage scientifique (Alberio et Fortin, 2017)[3]. La recherche-accompagnement, quant à elle, « permet aux différents acteurs de terrain, qui voient dans les chercheurs des ressources susceptibles de rendre visibles leurs expériences, d’apporter des points de vue théoriques et de les soutenir dans leurs projets de changement » (Bréchet, Émin et Schieb-Bienfait, 2014)[4]. La recherche engagée, tout comme la recherche partenariale et la recherche-accompagnement, est un processus permettant des apprentissages mutuels, constructifs et originaux entre chercheurs, responsables de PDI, intervenants, experts et communautés. Ce type de recherche suppose un engagement personnel ; ce qui signifie une posture à adopter, des aptitudes et attitudes déjà attendues dans les PDI – collaborer avec les partenaires (souvent nombreux) pour et avec les communautés bénéficiaires, pour l’atteinte d’objectifs communs vers un monde équitable, durable, inclusif, diversifié et juste où personne n’est laissé de côté, en réponse aux attentes des bailleurs.

C’est donc avec plusieurs lunettes observant la pertinence de la recherche engagée au service des communautés à travers la construction de sens, la justice sociale et épistémique, le rendez-vous du donner et du recevoir que se décline cette contribution.

La pertinence de la recherche engagée au service des communautés

La liberté de se consacrer aux trois composantes de la tâche (enseignement, recherche et services aux collectivités internes et externes) est un des nombreux avantages de la profession de professeure dans le réseau des Universités Québec (UQ). L’un des objectifs du réseau des UQ est de favoriser la création et la démocratisation du savoir par et pour les communautés[5]. Quand la recherche alimente l’enseignement par de nouveaux savoirs sur les sociétés et les territoires ; et qu’elle est dédiée aux communautés dans une approche collaborative et partenariale, un bel équilibre est trouvé.

Travailler avec des organisations de plusieurs horizons permet de réaliser des apprentissages auprès des communautés et apprendre d’elles des savoirs et des expertises à partager avec le monde entier. C’est formidable.

Puisque les nombreuses réalités de notre monde peuvent être observées avec plusieurs lunettes, l’adoption et l’intégration du Plurivers[6] dans notre quotidien de chercheure engagée suppose la reconnaissance des autres formes de savoirs et traditions en dehors de l’universalisme occidental[7] ainsi que leur apport dans la construction d’un monde meilleur, peut-être idéal. Ainsi, les concepts de justice épistémique et de décolonialité sont au cœur des préoccupations pour une déhiérarchisation des savoirs entre chercheurs et communautés.

Le monde évolue, la recherche engagée aussi. Aujourd’hui, il est plus que nécessaire de se questionner sur la manière dont les concepts sont définis et s’ils sont représentatifs de toutes les réalités des différents terrains de recherche. Comment contribuer à la production des normes qui reflètent les aspirations et répondent aux besoins réels des communautés ? Comment la raison s’alimente-t-elle dans un monde avec des perspectives si diversifiées ? Quel ordre puisse-t-il y avoir dans un monde qui est appréhendé de manière si différente d’un endroit à l’autre, d’une communauté à l’autre, d’une personne à l’autre ? Quelles méthodes de recherche privilégier pour une meilleure hybridation des savoirs issus des interactions avec les communautés ?

La construction de sens

Un horticulteur est passionné de plantes. Quand il parle de ses végétaux, il décrit un vaste monde où chacune des plantes participe, avec sa singularité, à la possibilité de l’écosystème et permet de construire un champ des possibles. De par sa nature même, le monde retrouve son équilibre dans sa diversité propre qui permet de construire de merveilleux jardins. On peut en déduire qu’être à plusieurs niveaux dans la réalisation de projets avec les communautés et les partenaires constitue certes un défi, celui de devoir toujours se définir, s’approprier son territoire et son sujet qui changent au gré des projets ; mais c’est une belle opportunité d’alimenter la transversalité entre plusieurs sujets proches qui s’ignorent. Greffer des possibilités nouvelles aux corps existants pour donner de nouvelles formes, améliorer notre compréhension des sociétés, connaître les problématiques urgentes et trouver des solutions adaptées et durables, c’est un projet de vie. C’est plus long qu’une carrière de professeure. Mettre toute l’humanité dans sa diversité de perspectives amène de la couleur, comme dans les jardins.

(c) Marie Fall

Quand on me demande ce que je fais, sur quoi je travaille, je dis toujours que suis géographe ; et, une géographe dessine le monde. Elle esquisse des territoires, y aménage des lieux qui mettent en relation des acteurs, parties prenantes des enjeux sur les territoires. La géographie est une discipline transversale qui part des réalités du terrain pour comprendre les phénomènes qui s’y passent, analyser leurs impacts sur les différentes parties prenantes, les écosystèmes et les sociosystèmes ; et proposer des solutions concrètes et durables.

Dans les mandats de recherche avec les organismes des milieux non-universitaires, la chercheure engagée réalise des diagnostics territoriaux, documente des contextes socioculturels, économiques, environnementaux et politiques pour une meilleure compréhension des enjeux et des défis auxquels font face les communautés, une meilleure analyse des besoins afin de co-élaborer des réponses adaptées. La recherche engagée fait ainsi le pont entre toutes les thématiques de recherches sur les territoires et les lieux communs que partagent les diverses communautés pour/avec lesquelles les PDI sont mis en œuvre. La chercheure engagée prend en compte tous les regards possibles pour une appropriation citoyenne des enjeux territoriaux.

La justice sociale, la justice épistémique, les valeurs et les aspirations

L’innovation démocratique en recherche engagée est la légitimation les points de vue autres que le normatif. C’est là que la pluriversalité donne un sens aux diverses perspectives sur le monde. Pour y arriver, il faut probablement adopter une attitude telle que celle adoptée par Piron (2018)[8] qui nous explique :

« Comme chercheuse en sciences sociales et être humain, je peux certes suspendre momentanément mes valeurs et mes savoirs pour m’efforcer de comprendre un point de vue autre que le mien et m’y ouvrir, suivant le travail cognitif de l’empathie. Mais cette objectivité momentanée est éphémère. Je ne peux pas effacer ma subjectivité de mon travail de création de savoirs puisqu’elle est partie prenante de cette création, elle en est le terreau. En fait, découvrir un autre point de vue enrichit ma subjectivité et ma pensée ».

Elle semble nous indiquer une façon d’objectiver son travail sans se couper de sa subjectivité, et même en la reconnaissant. Elle peut sembler prendre des libertés quant à la neutralité axiologique[9] imposée par le positivisme scientifique.

Selon Piron (2018)[10], tout type de rencontre avec autrui, même virtuelle, et la réflexion ainsi suscitée sont essentiels au maintien de notre propre « humanité », nourrie par notre capacité de résonance (Rosa, 2018)[11] : la sensibilité à l’autre qui nourrit la sollicitude, l’empathie, l’amour, mais aussi le désir de justice.

Dans les PDI, l’hybridation de nouveaux savoirs qui laisse la place à une (re) valorisation et une (re) connaissance des apports des communautés vient contrer les inégalités et les injustices épistémiques tout en mettant le focus sur l’essentiel. Comme la morale de la fable sur les aveugles et l’éléphant : « La vérité n’est jamais le résultat d’un seul point de vue ou d’une seule perception. Une vérité nouvelle peut émerger des mises en commun des vérités individuelles. De cette mise en commun peut naître une perception globale qui inclut et transcende l’ensemble des vérités individuelles. C’est le principe de la collaboration générative »[12].

(c) Marie Fall

Il n’y a rien de pire que de se retrouver seule dans une chambre d’échos. Comme les cétacés, nous avons besoin que nos propres ondes voyagent et nous reviennent pour mieux prendre la mesure de ce que nous sommes. La recherche engagée nous invite à apprendre de nos vis-à-vis, à les considérer et respecter ce qu’ils sont. On pourrait penser que des sociétés majoritairement illettrées vivant sur des îles au Sénégal n’ont rien à nous apprendre. Pourtant depuis plusieurs années, nombre d’étudiants participent à des initiatives de développement local et leurs témoignages prouvent à chaque fois que ces jeunes ressortent de leur séjour dans les communautés transformés, empreints d’une vision nouvelle du monde qui les entoure et optimistes quant à l’avenir. L’un d’eux a dit ceci :

« Vivre deux mois dans les îles du Saloum m’a permis de me décarcasser d’une enveloppe qui me retenait. Pas que cette enveloppe était mauvaise en soi, j’y ai seulement trouvé une façon de mieux l’habiter, de la critiquer, de la transformer. Les îles et leurs communautés m’ont permis de trouver un meilleur équilibre, elles m’ont donné le goût de poursuivre ma découverte du monde ».

La chercheuse engagée que je suis se retrouve dans ces paroles.

Les rendez-vous du donner et du recevoir

Diverses publications issues de PDI suggèrent de fonctionner de plus en plus en termes de Community Based Research[13] pour orienter les recherches et les solutions en fonction de des besoins réels des communautés (Dumais, 2011)[14]. Plusieurs recherches menées avec ces dernières, de partout dans le monde, vantent le bien-fondé d’une telle démarche. Jankowski et Le Marec (2014)[15] démontrent que

« les processus de légitimation des savoirs ont contribué à renforcer les positions sociales de certains acteurs des communautés. Aujourd’hui, le leader paysan se présente lui-même comme un « microbiologiste » paysan. Il maîtrise le discours des scientifiques et sait expliquer en quoi consiste la technique d’inoculation. La position sociale du leader paysan a été renforcée à la fois dans la communauté villageoise et dans la sphère partenariale. Mais il est important de souligner que les intérêts de ce leader paysan ne se réduisent pas à une volonté purement politique d’extension de sa capacité d’action et d’influence. Les liens avec les chercheurs, l’intérêt pour la recherche et pour les connaissances produites, les dimensions cognitives du partenariat sont manifestes ».

Il est ainsi question de la récupération d’éléments du discours universitaire que les communautés réutiliseront éventuellement plus tard à leur avantage, ce qui peut être plutôt favorable dans une visée émancipatrice car ces connaissances peuvent constituer des éléments de pouvoir, ne serait-ce que pour la compréhension des divers enjeux qui les touchent.

Stage avec les jeunes 2018 (c) Marie Fall

En tant que chercheure engagée, j’ai besoin des autres pour mieux définir les problématiques de recherche, les objectifs, les méthodes et les limites objectives et subjectives qu’impose le terrain. Dans une recherche sur les conditions des femmes, j’ai demandé à une femme rurale (qui se lève aux aurores pour aller chercher du bois, de l’eau, préparer la nourriture, s’occuper des enfants et du mari, entretenir son potager, vendre des légumes et concilier tout cela avec les demandes sociales, etc.) comment elle va, qu’est-ce qui manque à son équilibre, à son bonheur. Dans mes biais cognitifs et inconscients, je la trouvais surchargée d’ouvrage et sursollicitée par les membres de sa communauté. Je pensais à toute la charge mentale qu’elle porte au quotidien. Un quotidien qui ne varie pas, toujours le même, répétitif. Alors quand elle m’a répondu avec un beau grand sourire franc et de manière spontanée qu’elle était heureuse et bien valorisée dans sa communauté qui reconnaît son apport et la respecte en conséquence, j’ai juste acquiescé de la tête en me questionnant sur la pertinence de lui demander ce qui pourrait améliorer son quotidien ou lui vendre une autre vie qui n’est pas la sienne. Je l’ai alors laissée apprécier ce qu’elle a de merveilleux et me le partager à sa manière. Dans son récit, elle m’a aussi donné des pistes sur ce qui pourrait être fait pour améliorer sa condition d’existence et celle de toute sa communauté. C’est là que les notions de respect et de reconnaissance des autres perspectives prennent tout leur sens. Donc, on peut toujours aller au-delà des apparences, des mots exprimés pour recueillir des données justes sur les communautés avec des méthodes efficaces, inclusives en respect de l’intégrité de nos interlocuteurs.

(c) Marie Fall

Dans les colloques internationaux, nous retrouvons justement les repères et l’inspiration qui nous permettent de continuer à évoluer en confiance dans notre choix de demeurer engagée au service des communautés. Les colloques nous font voyager à travers le monde et rencontrer des chercheurs et intervenants de toutes provenances, toutes disciplines, toutes connaissances sur le monde. Ces rendez-vous, un autre privilège qu’offre notre travail, sont agréables et nous rassurent sur nous-mêmes, sur notre contribution scientifique et sociale, la qualité de nos réseaux et le monde dans lequel nous évoluons.

De plus, ces lieux d’échanges fertiles sont favorables pour de nouvelles collaborations. Si nous vivons tous une vie de chercheur avec ses défis, ses angoisses et ses peurs, le fait que nous soyons portés par des institutions différentes nous donne accès à des perspectives diversifiées et toutes semblables à la fois. La cuture de la chercheure engagée peut être différente de celle du milieu dans lequel elle va intervenir. Elle peut aussi venir de ce milieu et avoir migré vers une autre culture et revenir y intervenir. Dans certains cas de figure, comme dans mon cas, elle compose avec les défis de l’hybridité, de l’interculturel et de l’intersectionnel.

Les séjours de recherche dans les autres universités, notamment celles des pays du Sud qui ont des approches parfois différentes de celles du Nord, sont aussi des moments importants pour confronter les différentes perspectives de recherche dans les PDI. Ce genre d’immersion confirme la nécessité de redéfinir les relations Nord/Sud vers une nouvelle façon de produire des savoirs et des connaissances sur le monde. La rencontre de savoirs différents et complémentaires se fait telle une rencontre interculturelle. Elle nécessite des traductions des réalités, de l’acceptation et de l’humilité : reconnaître la coexistence de tels savoirs sans chercher à faire advenir l’un au détriment de l’autre. Les savoirs se rencontrent, se heurtent aux sensibilités en présence, notamment celles des différents porteurs d’épistémologies. Ils se transforment ainsi pour devenir hybrides dans la multiplicité des apports, sans perdre leurs valeurs intrinsèques.

Reconnaître et valoriser la recherche engagée

Au cours des dernières décennies, une reconnaissance de plus en plus conséquente de la recherche engagée dans les PDI s’est développée. Il en est de même pour la diversité des épistémologies, c’est-à-dire la diversité des systèmes de savoirs qui sous-tendent les rapports entre les groupes, les communautés et les individus.

La diversité épistémologique du monde est immense, aussi étendue que sa diversité culturelle. Une telle reconnaissance s’avère cruciale, dans une perspective décoloniale (De Sousa Santos, Arriscado Nunes & Meneses, 2022)[16]. Aujourd’hui, de nombreuses pensées et mouvements dits alternatifs reprennent à leur compte, en les nommant ou non, certains apports propres au courant décolonial – qui, partant, essaime, foisonne, se ramifie, se reconfigure, se déterritorialise et se trouve resémantisé par et dans une pluralité de propositions, de collectifs et de pratiques (Buen Vivir, communalité, féminismes communautaires, activismes de tout poil, mouvements autochtones ou afrodescendants, etc.). Les universitaires (re) connaissent le souci d’articuler les savoirs de façon utile et concrète autour des luttes d’émancipation et de justice épistémique pour contribuer à élargir les imaginaires.

Beaucoup de leçons sont apprises dans les communautés où des leaders de la trempe Fatou Sarr, notre égérie des îles du Saloum sous la plume de Noémie Boulanger (2020 : 109)[17], contribuent à la réflexivité et la richesse de la pensée analytique et critique sur le développement. Les paroles de Fatou Sarr sont lumineuses et inspirantes :

« Ce qui m’amène chaque jour à réfléchir, c’est que je suis la présidente et tout le village, toutes les femmes du village me font confiance. Il faut chaque jour avoir des idées neuves. Il faut chaque jour innover et amener quelque chose de neuf dans le village pour que ma mission soit accomplie et pour que les femmes qui m’ont mise au-devant de la chaîne soient contentes de mes œuvres et également, que ça soit payant, que ça amène des revenus dans le village. Chaque fois, j’ai mon esprit à ça et chaque fois, je réfléchis à une méthode pour que le village et les femmes s’épanouissent et aient une autonomie financière ».

La recherche engagée repose donc sur une géographie de lieux et de communautés diversifiées qui permettent de trouver un équilibre entre les différents savoirs. Si chacun de ces lieux et de ces communautés ont en eux une part d’ombre, ils sont aussi une source de lumière qui aide à mieux éclairer les angles morts que nous (re) trouvons ailleurs dans la géographie de nos engagements, de nos vas et viens entre l’université, les organisations partenaires et les terrains de recherche. Tous les foisonnements que nous croisons sur nos chemins donnent une appréhension positive de la nature humaine et de ses possibilités. La recherche engagée est alimentée par l’ouverture, la liberté et l’épanouissement qui se vivent souvent en dehors des cadres (dès fois rigides) des institutions.


[1] Lavigne Delville, P. & Fresia, M. (2018). Enquêter au cœur des mondes de l’aide: Positionnements, relations d’enquête, restitutions. Dans : Marion Fresia éd., Au cœur des mondes de l’aide internationale: Regards et postures ethnographiques (pp. 323-359). Paris: Karthala.

[2] Bussières, D. et Fontan, J.-M. (2011). La recherche partenariale: point de vue de praticiens au Québec. SociologieS. En ligne : https://doi.org/10.4000/sociologies.3670

[3] Alberio, M. et Fortin, M.-J. (2017). Entre collaboration et partenariat: enjeux et défis de la recherche à l’UQAR. La recherche partenariale à l’UQAR: les formes en action, Rimouski, Éditions du GRIDEQ, 3-14.

[4] Bréchet, J-P. Émin, S. et Schieb-Bienfait, N. (2014). La recherche-accompagnement : une pratique légitime. Finance Contrôle Stratégie. En ligne : http://journals.openedition.org/fcs/1477

[5] Gillet, A., & Tremblay, D.-G. (2017). Les recherches partenariales et collaboratives. En ligne : https://books-scholarsportal-info.sbiproxy.uqac.ca/uri/ebooks/ebooks3/upress/2017-11-17/1/9782760546028

[6]Plurivers. Un dictionnaire décolonial. En ligne : https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/colonialite/chapter/plurivers/

[7] Piron, F. (2021). Que sont la science et la recherche ? Vérité, savoir, connaissance, théorie, modèles. Guide décolonisé et pluriversel de formation à la recherche en sciences sociales et humaines. En ligne https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/projetthese/front-matter/introduction/

[8] Piron, F. (2018). Justice et injustice cognitives: de l’épistémologie à la matérialité des savoirs humains. Les Classiques des sciences sociales: 25 ans de partage des savoirs dans la francophonie. En ligne : https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/classiques25ans/chapter/justice-et-injustice-cognitives/

[9] La neutralité axiologique dans les sciences sociales : Une exigence incontournable et incomprise. Revue du Mauss permanente. En ligne : https://www.journaldumauss.net/spip.php?page=imprimer&id_article=1324

[10] Piron, F. (2018). L’amoralité du positivisme institutionnel. Et si la recherche scientifique ne pouvait pas être neutre? En ligne : https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/neutralite/chapter/piron/

[11] Rosa, H. (2018). The idea of resonance as a sociological concept. Global dialogue, 8(2), 41-44.

[12] Institut repère. Les aveugles et l’éléphant. En ligne :  https://www.institut-repere.com/info/les-aveugles-et-l-elephant/

[13] What is Community-Based Research? En ligne : https://paninbc.ca/research-and-evaluation/what-is-cbr/

[14] Dumais, L. (2011). La recherche partenariale au Québec : tendances et tensions au sein de l’université. SociologieS. En ligne : http://journals.openedition.org/sociologies/3747

[15] Jankowski, F. & Le Marec, J. (2014). Légitimation des savoirs environnementaux dans un programme de recherche participative au Sénégal. Natures Sciences Sociétés, 22, 15-22. En ligne : https://doi.org/10.1051/nss/2014015

[16] De Sousa Santos, B., Arriscado Nunes, J. & Meneses, M. (2022). Ouvrir le canon du savoir et reconnaître la différence. Participations, 32, 51-91. https://doi.org/10.3917/parti.032.0051

[17] Boulanger, N. et Fall, M. (Dir.) (2020). Fatou Sarr, l’égérie des îles du Saloum au destin exceptionnel. Entretiens avec Noémie Boulanger. Éditions du GRIR. Université du Québec à Chicoutimi. En ligne http://classiques.uqac.ca/contemporains/Fall_Marie/Fatou_Sarr_egerie/Fatou_Sarr_egerie.html

La Correspondance

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