Demandez à n’importe quel chercheur scientifique l’influence de sa discipline sur le monde, et il vous en parlera toujours en termes élogieux. Tous vous diront à quel point les avancées de leur domaine ont contribué au progrès et à l’amélioration de la condition humaine, d’une manière ou d’une autre.
Et l’informaticien, que vous dira-t-il?
Dans l’imaginaire collectif, le terme d’« effondrement » évoque un évènement soudain et de grande ampleur, bien souvent en lien avec la destruction de l’environnement, conduisant à la disparition totale d’une civilisation…
Aujourd’hui, nous devons nous demander si l’université remplit encore ses fonctions premières ou si, à l’image de nombreux autres piliers de nos sociétés contemporaines, ces fonctions se sont érodées sous l’effet des transformations économiques, environnementales, sociales et technologiques. Et si les fonctions de l’université d’antan s’effritent, quelles nouvelles fonctions leurs succèdent?
Plutôt que de fantasmer des effondrements, qui sont souvent des récits linéaires et réducteurs, je crois plus juste, et plus mobilisateur, de parler de transitions accélérées, mais qui s’ancrent dans l’humain, dans la créativité, dans la co-construction.
Cette vidéo entend contribuer au numéro spécial sur l’effondrement en proposant le nouveau paradigme d’« intervention-recherche » développé au sein du Grand Dialogue régional…
Plutôt que de s’enfermer dans une posture défensive ou incantatoire, l’UQAC s’engage dans une démarche de transition où l’action concrète et la diversité des domaines d’intervention témoignent d’une approche globale du développement durable.
Ce texte présente une brève réflexion à propos de ce qui me semble être un paradoxe entre les finalités individuelles valorisées par notre système d’éducation formelle et la nécessité collective pour composer avec l’effondrement — qu’il soit écologique, social ou institutionnel — que nous voyons poindre.
Les professeurs et leurs étudiants, en ce moment charnière, questionnent les pratiques universitaires et leur ancrage dans la société civile et industrielle. Si le risque est là, peut-on parler de l’effondrement ? Je m’autorise ici un détour prescriptif : je crois que oui. L’universitaire est. Sa quête de savoir, tout comme son partage, perdure, même en contexte de risque ou d’effondrement.
Cet article explore les défis actuels des géographes, qu’il s’agisse de réhabiliter les principes fondamentaux de l’orientation et de la localisation, de raviver un enseignement critique ou encore de contribuer à l’apaisement de l’écoanxiété. En filigrane, il propose des pistes pour renforcer le rôle de la géographie dans une approche éducative et sociétale intégrée.
J’aimerais donner des exemples des transgressions contre cinq types de loi morale que nous offre l’histoire récente. Il est toujours évident que la population mondiale se sentirait plus en sécurité et plus heureuse si les lois n’avaient pas été transgressées.
C’est un climat de peur. Les universités dépendent largement des fonds fédéraux. Quand le gouvernement menace de couper les subventions, les administrations deviennent tétanisées. Mes collègues aux États-Unis me disent que les réponses de leur direction sont vagues et rassurantes en surface, mais qu’il ne se passe rien de concret. Je n’ai pas vu de mobilisations collectives. La peur domine…
Je suis l’aînée d’une fratrie de cinq – cinq filles pour être plus précise! Je le mentionne parce que grandir dans un tel tourbillon d’action (et d’hormones!) a certainement forgé mon caractère et mon parcours de multiples façons…
J’ai maintenant la chance d’être professeure de sociologie au Département des sciences humaines et sociales à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). C’est à mon tour de former la relève au regard sociologique, j’en suis très fière !
Je me définis d’abord comme un aventurier aux saveurs libertaires. Non pas parce que je suis motivé par une idéologie anarchiste, mais plutôt en ce sens où l’autonomie, l’indépendance ainsi que l’auto-détermination guident mon parcours…
Je suis un jeune professeur passionné qui s’intéresse principalement au développement de l’individu par le sport, particulièrement le hockey, et je crois que mon parcours reflète cet intérêt…
Je crois qu’il est essentiel de considérer la fatigue d’une manière plus globale. J’ai l’impression qu’elle est devenue systémique, un phénomène presque inévitable de notre époque. En tant que chercheuse adoptant une perspective en sciences sociales et en philosophie, j’attribue cette fatigue, en grande partie, au capitalisme…
Personnellement, je reconnais que ma fatigue découle de plusieurs facteurs dont l’entrelacement entre vie personnelle, vie professionnelle et engagement communautaire…
Le thème de la fatigue en milieu universitaire a émergé en septembre dernier, lors d’une réunion de notre comité éditorial, comme un enjeu central. Nous avons choisi de l’aborder collectivement à travers une table ronde, plutôt que de multiplier les textes sur ce sujet. Je reproduis ici un résumé des échanges tenus lors de cette table-ronde qui s’est tenue tout juste avant le congé des fêtes de fin d’année 2024….
Nous avons noté un manque de connaissances de la population générale sur ce que sont les sciences humaines et sociales; au niveau institutionnel sur ce qui se fait au DSHS; au sein même du DSHS sur les travaux de nos collègues…
Il y a de cela quelque temps, j’étais au restaurant avec un de mes amis et collègue, brillant mathématicien et statisticien. Un collègue engagé dans des travaux qui ont contribué et contribuent encore au développement de modèles…