Opinion

Une excellente initiative estivale : l’accès prioritaire aux camps de jour de l’UQAC !

children s team building on green grassland

Christiane Bergeron-Leclerc, professeure de travail social au Département des sciences humaines et sociales

Depuis l’existence du journal, j’ai pris la parole à quelques reprises pour soulever des enjeux qui concernent notamment la santé mentale des étudiant·es et des employé·es de l’UQAC, le plus souvent pour mettre en évidence « ce qui ne va pas ». De retour de vacances depuis quelques jours, j’ai pris la décision d’écrire ce court texte pour souligner ce qui est, selon plusieurs parents avec qui j’ai eu l’occasion de m’entretenir, une excellente initiative de la part de notre institution : offrir aux parents employés de l’UQAC une priorité pour inscrire leur(s) enfant(s) aux camps de jour du pavillon sportif.

La course aux camps de jour est souvent synonyme de longues files d’attentes et de stress ! Cette année, grâce à cette offre, ma fille a pu sélectionner en priorité les camps de son choix. C’est ainsi que chaque matin depuis deux semaines elle nous accompagne, son père et moi, à l’UQAC. Elle est fière de venir sur notre lieu de travail : mon bureau et celui de son père sont devenus des espaces pour créer des bracelets et dessiner. Elle connait maintenant la plupart de nos collègues et ne se gêne pas non plus pour leur emprunter du matériel pour bricoler ! J’ai aussi lu que les enfants inscrits au camp scientifique avaient eu l’occasion de visiter, la semaine dernière, l’un des laboratoires de notre institution. Ce passage estival à l’UQAC, pour ma fille, comme pour les autres enfants, développeront peut-être l’envie d’y revenir plus tard comme étudiant·es. Dans l’attente, je me réjouis de la présence des enfants sur le campus : ceci ajoute de la vie, surtout lorsque les corridors sont déserts comme c’est souvent le cas en période estivale.

Merci d’ailleurs aux monitrices et aux moniteurs qui ont bien voulu passer du temps avec nos enfants cet été et qui ont contribué à égayer notre campus ! J’ai pu les voir à l’œuvre, comme plusieurs d’entre nous, soir et matin lors de l’accueil des enfants, de même qu’au spectacle des enfants inscrits au camp de danse, et je peux attester de leur dynamisme. On pouvait lire la fierté sur le visage des parents qui étaient, tout comme moi, venus assister au spectacle. Merci de nous avoir permis d’assister à ce spectacle par ailleurs : nous étions fiers de voir nos enfants à l’œuvre !

Je n’ai pas trouvé d’études attestant que la disponibilité de camps de jours sur les campus universitaires a un effet bénéfique sur la santé des employé·es. Toutefois, il existe des études à propos de la disponibilité de services de garde dans les milieux de travail et leur présence est associée à de nombreux bénéfices pour les parents concernés.

Personnellement, cet accès privilégié aux camps de jour a eu des avantages non négligeables dans ma vie quotidienne ! La conciliation travail-famille, on le sait, a constitué un enjeu auquel plusieurs employé·es universitaires ont été confronté·es dans le contexte de la pandémie. Personnellement, je considère que cet accès au camp de jour sur le campus a facilité cette conciliation pendant la période estivale. Non seulement cela nous permet d’économiser du temps, mais de la savoir ici en nos murs a quelque chose de rassurant (pour la mère-poule que je suis) ! J’espère sincèrement que cette initiative sera renouvelée ! Ceci permettra à mes collègues qui ont manqué le bateau cette année (et qui dans certains cas effectuent plus de 80 kilomètres par jour pour conduire leurs enfants à leur camp!) de réduire leur empreinte carbone !